
Les écosystèmes de démarrage du Canada décrochent quatre des 35 premières places dans le nouveau Rapport sur l’économie bleue mondiale
Le Canada atlantique se classe dans les 10 premières places
(Lisbonne, Portugal) – Startup Genome a publié son premier rapport axé sur les écosystèmes de démarrage mondiaux dans l’économie bleue, où les écosystèmes de démarrage du Canada se sont classés dans quatre des 35 premiers rangs. La recherche a été entreprise par Startup Genome en 2022 avec le soutien d’organisations partenaires, dont Supergrappe des océans du Canada, Novarium, Crunchbase et Dealroom.co. Les résultats ont été rendus publics aujourd’hui dans le cadre des activités du Sommet Web à Lisbonne.
Ce rapport examine l’état actuel de l’activité de démarrage et des investissements connexes dans l’économie bleue, où les classements reflètent les écosystèmes mondiaux qui favorisent actuellement l’innovation par les démarrages et les activités connexes. Il vise à fournir des informations aux fondateurs, aux investisseurs et aux décideurs politiques désirant comprendre le paysage actuel et à inciter davantage d’activités de l’économie bleue au sein du monde des entreprises en démarrage, avec un objectif global d’atténuer le changement climatique et d’améliorer la vie dans le monde entier.
Le classement mondial de l’économie bleue dans le rapport Startup Genome a été déterminé en fonction des performances, du financement, de l’expérience de démarrage, des connaissances, des talents, des objectifs et de l’héritage. Singapour a remporté la première place. Il s’agit de la première fois que Silicon Valley ne prend pas la première place dans un rapport technique de Startup Genome. Le Canada atlantique s’était aussi classé dans les dix premiers (au dixième rang); Vancouver s’est classé au 14e rang; Calgary et Toronto-Waterloo se sont respectivement classés au 27e et 35e rang. Le Canada atlantique et Vancouver ont également été nommés les quatrième et cinquième des cinq principaux écosystèmes en Amérique du Nord.
Voici d’autres conclusions clés du rapport :
- L’Europe est le leader mondial des entreprises en démarrage de l’économie bleue, détenant 39 % de la part et produisant le plus grand nombre d’accords à un stade précoce. L’Europe a également produit les trois des cinq premiers écosystèmes : Oslo, Amsterdam-Delta et Londres.
- Les entreprises en démarrage dans l’économie bleue qui reçoivent des investissements précoces présentent de plus grandes chances de réussite par rapport aux autres sous-secteurs. L’entonnoir de l’attrition de 2016 à 2021 montre que 17 % des entreprises en démarrage enregistrées financées en capital de risque (CR) dans l’économie bleue qui reçoivent des investissements de démarrage vont à la série B, et 6 % à la sortie à plus de 50 millions de dollars.
- Dans l’économie bleue, l’aquaculture, l’énergie marine et le transport maritime reçoivent actuellement le plus d’investissements en CR.
Au mois d’août, le Forum des Nations Unies sur l’investissement dans une économie bleue durable a vu des gouvernements, des banques et des entreprises se réunir lors d’une conférence des Nations Unies sur l’océan et s’engager à investir des milliards de dollars dans l’économie bleue. Cet automne à Halifax, une conférence internationale axée sur l’investissement dans l’économie bleue a attiré la participation du premier ministre Trudeau ainsi que d’autres parties prenantes du monde entier. Décrite comme étant à ses débuts, l’économie bleue devient de plus en plus une conversation mondiale axée sur le développement accéléré des technologies océaniques qui aident à lutter contre le changement climatique et à contribuer à une planète plus saine et qui crée également des occasions économiques durables dans le processus. On retrouve d’ailleurs de nombreuses occasions inexploitées au Canada, et plus largement dans le monde des entreprises en démarrage.
Depuis ses débuts, l’identité du Canada en tant que nation océanique a été bâtie autour d’une abondance de ressources marines qui ont aidé à soutenir les communautés et les populations de l’Atlantique, du Pacifique et de l’Arctique. Ces communautés ont fait face à des conditions difficiles et des eaux incertaines pour construire des secteurs océaniques prospères comme la pêche, l’énergie extracôtière, les transports ainsi que d’autres secteurs. Aujourd’hui, ces secteurs et d’autres pays émergents sont florissants de nouvelles façons, tirant parti des technologies avancées dans des domaines élargis reflétant l’attention du monde sur l’économie bleue.
Le Canada possède une longue histoire d’activités liées à l’océan, et plusieurs centres de démarrage bien établis ont un lien profond avec l’industrie maritime. Alors que l’économie bleue mondiale continue sur sa trajectoire de croissance rapide, on retrouve des occasions non seulement dans les domaines d’intérêt mais aussi dans la portée et les répercussions géographiques. Le Canada possède aussi une solide communauté de recherche. Par conséquent, des innovateurs et des investisseurs favorisent le lancement et l’expansion de plus d’entreprises océaniques. Avec des idées révolutionnaires qui serviront des secteurs comme la pêche, l’aquaculture, l’énergie extracôtière, les énergies renouvelables marines, les transports, la défense, la technologie océanique et d’autres secteurs, l’écosystème de démarrage dans l’océan du Canada croît en force.
Les incubateurs et les accélérateurs étant débordés, de nombreux centres d’innovation océanique ont été établis et sont en pleine croissance au Canada, dont à Rimouski au Québec, où se forme un corridor d’innovation bleu; à Halifax en Nouvelle-Écosse, 20 entreprises en démarrage sont financées à ce jour dans le cadre du projet Ocean Startup (Démarrage dans le secteur de l’océan); Victoria (de la Colombie-Britannique) produit maintenant plus de demandes pour le projet Ocean Startup que toute autre région; et St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador) avec 17 % des idées présentées au projet Ocean Startup cette année.
L’économie bleue connait une lancée fulgurante au Canada. Grâce au travail de Supergrappe des océans du Canada et à son ambition de voir la croissance s’élever de 5 fois dans l’économie bleue du Canada d’ici 2035, il n’y a jamais eu plus de possibilités de nouvelles idées, de nouveaux investissements et de nouvelles entreprises dans l’océan.
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Citations
« L’économie bleue devient une conversation de plus en plus mondiale, car l’innovation au Canada aide à résoudre certains des plus grands défis de l’océan. Ce sont à la fois des écosystèmes établis nommés dans le présent rapport ainsi que ceux qui émergent au Canada qui contribuent à nos efforts collectifs en tant que nation pour faire de cet écosystème le meilleur endroit pour démarrer et faire croître une entreprise océanique. Nous sommes ravis de voir les écosystèmes de démarrage canadiens se classer parmi les leaders mondiaux dans ce rapport, sachant qu’il y a beaucoup plus à faire ensemble. » – Kendra MacDonald
« Travailler avec des partenaires locaux et internationaux et différentes parties prenantes à l’élaboration d’initiatives systémiques est la seule façon de créer un impact. C’est cette stratégie qui place le Canada atlantique en 10e place des écosystèmes difficiles comme Amsterdam et Singapour. Ce succès est le résultat de la collaboration entre des acteurs de tout le pays. Chaque industrie devrait prendre connaissance de la collaboration qui existe dans l’économie bleue entre les chefs d’entreprise, les représentants de gouvernement et les centres d’innovation », déclare Liette Lamonde, directrice générale de Startup Montréal.