Si vous m’aviez dit il y a un an que j’allais passer mon été à rencontrer des Chefs, à en apprendre davantage sur la technologie océanique et à aider à lancer des initiatives qui favorisent la résilience climatique menée par des autochtones, je ne vous aurais probablement pas cru. Mais c’est exactement là où j’ai fini par travailler en tant que stagiaire à l’engagement autochtone chez Supergrappe des océans du Canada.
Mes études portent sur la justice sociale et la paix, ainsi que sur la politique et les relations internationales. Mes intérêts ont d’ailleurs toujours penché vers le travail communautaire, les droits de l’homme et l’équité, donc je n’étais pas certain qu’un programme coopératif du secteur océanique soit un match parfait pour moi. Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est à quel point le secteur des océans chevauche tout ce qui me tient à cœur, soit la justice environnementale, la souveraineté autochtone, la politique climatique, l’accès à la technologie et à la propriété intellectuelle, et le droit à un avenir vivable. Il est facile de voir l’océan comme étant lointain, mais la vérité, c’est que ce qui se passe à l’intérieur et autour de lui a des répercussions sur tout le monde.
Travailler chez SOC m’a aidé à me rendre compte que l’industrie océanique n’est pas seulement une question de science et de technologie, mais aussi de personnes, de relations et de façonner l’avenir. Chez SOC, l’engagement envers l’implication des autochtones n’est pas seulement une case à cocher; c’est intégré à des programmes comme le Défi d’innovation côtière autochtone, le programme Transition de carrières autochtones et la formation du Comité directeur de l’Arctique. Faire partie de ces efforts m’a donné l’occasion de voir la façon dont les partenariats et l’innovation peuvent se conjuguer pour soutenir les priorités communautaires et la résilience à long terme.
Une chose que je continue de ne pas comprendre, plus généralement, c’est le nombre de voix et de perspectives qui manquent encore dans ces conversations. L’économie océanique recèle un énorme potentiel, mais nous ne réaliserons jamais ce potentiel sans la participation de tous. Une justice dans ce secteur va au-delà de l’inclusion, elle nécessite de faire de la place pour diverses façons de savoir, de vivre et de diriger. C’était incroyable de faire partie d’une équipe qui valorise cet engagement à promouvoir l’équité et l’action collaborative.
Mon conseil aux autres étudiants qui veulent participer à un programme coopératif? Allez-y et soyez ouvert! Envisagez de postuler à des emplois et des programmes coopératifs qui ne correspondent pas parfaitement à votre vision ou à vos objectifs de carrière à long terme. Certains des apprentissages les plus significatifs se produisent en dehors de votre parcours habituel. Le monde est plus connecté que nous ne le pensons, et il y a de la place pour vos valeurs dans tous les secteurs, même ceux que vous n’avez pas encore envisagés. Vous n’avez pas besoin de changer qui vous êtes pour faire un travail important. Parfois, votre perspective est exactement ce dont vous avez besoin pour faire avancer un espace.
