Talent de l’océan : le point de vue d’un étudiant

Rhian Wallace, Ambassadeur en résidence de l’IA, Supergrappe des océans du Canada

Alors que je tentais de faire un choix parmi les annonces de programmes coopératifs disponibles pour mon diplôme universitaire, j’ai été confrontée à une mer de possibilités de financement et de programmes, mais aucun d’entre eux ne m’attirait vraiment. Donc, quand j’ai vu la publication de Supergrappe des océans du Canada (SOC), c’était comme si j’avais trouvé une aiguille dans une botte de foin. Je ne savais toutefois pas s’il y aurait une option où je pourrais aligner mes intérêts en matière de gérance de l’environnement, d’analyse des données et de communication, mais c’était bien le cas. Bien que mon domaine d’étude soit les statistiques et les études environnementales, la possibilité de travailler dans l’économie bleue ne faisait pas partie de mes pensées. En fait, je ne savais même pas que le terme « économie bleue » existait jusqu’à mon premier jour chez SOC.

J’ai été grandement surprise en ce premier jour lorsque j’ai été invitée à me rendre à un événement en personne, soit la conférence Ambition 2035 de SOC tenue à Victoria. Alors que j’écoutais les discussions, ils ont commencé à aborder le sujet des talents dans le secteur des océans. Les gens dans la salle disaient : « oui, il y a des emplois ici, mais les étudiants ne pensent pas à nous. » À leur insu, ils parlaient de moi. C’est-à-dire des gens comme moi, des étudiants qui ne pensent pas au secteur des océans lorsqu’ils envisagent des parcours de carrière. Sachant ce que je sais maintenant au sujet de l’économie océanique, en plus de mon expérience personnelle dans des activités professionnelles en tant qu’étudiant, je ne pouvais qu’être d’accord. Le Canada est le plus grand pays côtier au monde, avec le quatrième plus grand territoire océanique et littoral sur trois de ses quatre frontières, et pourtant, je pensais que les carrières océaniques n’étaient réservées qu’aux personnes suivant des études marines.

Depuis ce temps, j’ai eu une expérience incroyablement révélatrice dans le cadre de mon travail chez SOC. J’ai eu l’occasion d’en apprendre davantage sur le travail des innovateurs océaniques canadiens et de réfléchir aux systèmes conçus pour les soutenir. Mon rôle en tant qu’ambassadrice de l’IA de SOC m’a donné une perspective unique sur le potentiel de l’IA pour le secteur océanique et a suscité ces intérêts dans de multiples domaines.

Professionnellement, j’ai vu non seulement le grand nombre de possibilités de carrières océaniques, mais aussi la diversité des compétences nécessaires pour développer une économie océanique durable. Rien qu’au cours du dernier mois, j’ai recommandé de considérer la possibilité d’un travail dans le secteur océanique à trois de mes amis à la recherche d’un emploi qui envisagent tous des parcours de carrière très différents (développement de logiciels, administration et gestion de projet).

Même si j’ai vécu presque toute ma vie dans des villes côtières, je n’aurais jamais imaginé que j’avais les compétences appropriées à l’industrie océanique. Maintenant que je l’ai expérimenté, j’ai vu bon nombre des compétences nécessaires et la pléthore d’emplois disponibles.

Mon séjour en tant qu’étudiante inscrite à un programme coopératif de SOC m’a montré que travailler dans l’industrie océanique ne signifie pas nécessairement être biologiste marin ou pêcheur, mais cela peut signifier soutenir un impact positif sur les interactions entre l’homme et la nature et favoriser les systèmes d’intendance et de durabilité en utilisant mes compétences et mes intérêts.