L’avenir de l’économie océanique est brillant; la clé de cet avenir, c’est le renforcement de la main-d’œuvre pour l’alimenter.
Avec plus de 425 000 personnes déjà actives dans la main-d’œuvre océanique, l’atteinte des objectifs énoncés dans Ambition 2035, la vision audacieuse de la communauté océanique du Canada de faire passer son économie océanique à 220 milliards de dollars d’ici 2035, créerait plus de 1,2 million de nouveaux emplois dans le secteur océanique canadien.
Le développement de la main-d’œuvre ne se limite toutefois pas à l’emploi. Il s’agit de cultiver un bassin de talents fort, compétent et prêt pour l’avenir qui peut maintenir la dynamique économique, susciter de nouvelles idées, stimuler l’innovation et contribuer à faire croître les ambitions d’une économie océanique prospère et durable.
Alors que nous nous tournons vers Ambition 2035, la vision audacieuse de la communauté océanique canadienne de faire passer son économie océanique à 220 milliards de dollars d’ici 2035, nous continuons de miser sur le travail déjà en cours et sur le réseau croissant de personnes et de partenariats qui se dotent de nouvelles idées et d’une énergie fraîche, prêts à relever le défi. Au centre de tout cela se trouve une main-d’œuvre talentueuse, qualifiée, diversifiée et résiliente. Une main-d’œuvre qui façonnera les prochaines étapes en inspirant, en donnant les outils et en habilitant ces talents à montrer la voie.
Pour suivre le rythme du changement, des employeurs des océans ont besoin de talents possédant non seulement une expertise maritime conventionnelle, mais aussi des compétences de pointe, dont l’analyse de données, l’intelligence artificielle, la cybersécurité et la conception durable. La main-d’œuvre océanique future doit être aussi dynamique que les défis auxquels elle sera confrontée : adaptative, interdisciplinaire et technophile. La demande de professionnels qualifiés et agiles augmente rapidement dans toutes les industries océaniques, que ce soit dans les secteurs de l’expédition et du transport, des technologies océaniques, des énergies renouvelables, de la pêche et plus encore.
Ce dont nous avons besoin, c’est de connecter les gens à des possibilités, d’investir dans des compétences et des connaissances axées sur l’avenir et de construire des voies claires et inclusives vers des carrières océaniques; des voies soutenues par des investissements dans les bons programmes de formation et d’éducation. Il s’agit d’ouvrir des portes aux gens à chaque étape. Qu’il s’agisse d’un étudiant explorant sa première carrière, d’une personne en transition d’un autre secteur ou d’une personne apportant une expérience vécue et communautaire. Il y a de l’espace et un avenir pour eux ici.
Au-delà de préparer les gens à des emplois, nous devons repenser la façon dont les talents sont recrutés, formés et retenus. Les gens ont besoin d’outils pour diriger, innover et façonner l’avenir de nos océans de manière durable et équitable.
En fin de compte, le développement de la main-d’œuvre doit faire partie de la stratégie des entreprises et des organisations de l’économie océanique. Parce que le talent, c’est ce qui stimule la croissance, l’innovation et la résilience. C’est ce qui transforme les idées en actions. Avec Ambition 2035 en vue, les possibilités et les responsabilités sont claires : nous devons investir dans des personnes aussi judicieusement que dans les infrastructures, les technologies et la recherche.